Pour obtenir l’extension du couvre-feu, la municipalité invite les habitants à participer à la consultation publique lancée par l’État.
Depuis juillet 2023, l’État a lancé une étude d’impact pour réduire les nuisances sonores engendrées par l’aéroport d’Orly, qui est le plus enclavé dans un tissu urbain, en Europe. L’objectif fi xé est de réduire le bruit de 6 décibels entre 22h et 6h. Parmi les solutions envisagées, l’extension du couvre-feu d’une demi-heure. Pour obtenir ces 30 minutes supplémentaires, la mobilisation doit être massive.
C’est désormais la dernière ligne droite pour participer à la consultation publique, que l’État organise jusqu’au 29 juillet 2024. « Nous devons tous nous mobiliser pour qu’enfin cette mesure, indispensable pour notre santé, soit mise en place. Il est temps que la situation évolue positivement pour les Villeneuvois », souligne le maire, Didier Gonzales.
UN SOUTIEN MASSIF
Déjà 2 000 Villeneuvois se sont exprimés en faveur de l’extension du couvre-feu. Plus de 220 élus (parlementaires, maires, etc.), tous bords politiques confondus, ont rejoint le mouvement. Fin mai, le président du Sénat, Gérard Larcher s’est lui aussi positionné favorablement pour l’extension du couvre-feu. La société civile, via Les Jeunes Médecins de France et l’Agence Régionale de Santé d’Île-de-France, se mobilise également pour la mise en oeuvre de cette mesure.
AMÉLIORER LA QUALITÉ DE VIE DES HABITANTS
Au quotidien, le bruit génère fatigue, irritabilité, stress, troubles du sommeil et de l’attention pour ceux qui le subissent au quotidien. L’extension du couvre-feu permettrait de se rapprocher des huit heures de sommeil consécutives recommandées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les Villeneuvois bénéficieraient ainsi d’une vraie période de calme. Aujourd’hui, le renouvellement des flottes ne permettra pas d’atteindre la baisse des 6 décibels, ni l’amélioration de la qualité de l’air. « Si nous voulons un réel impact sur la qualité de vie des habitants, seul le rallongement du couvre-feu permettra d’avoir des effets bénéfiques », conclut Didier Gonzales.